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Flash Market Hebdo - 11-15 Mai 2020

  • Photo du rédacteur: warren u
    warren u
  • 18 mai 2020
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 juil. 2020



Réflexion politique et économique :

La crise du Covid-19, nous a permis de rentrer encore un peu plus dans l’ère des nouvelles technologies qui changent radicalement nos modes de vie.

Les cartes sont redistribuées depuis 2 décennies ; les pays qui ont su investir intelligemment dans la nouvelle économie sont en position de force du fait de leurs avancées technologiques et seront les acteurs majeurs de l’économie mondiale de demain.

Trois grandes forces économiques se renforcent :

1/ Les Etats-Unis comme le principal moteur et client du commerce international et à la tête de la recherche mondiale.

2 / La Chine, comme l’usine du monde.

3/ Israël, comme centre de recherche dans les nouvelles technologies, avec son taux de chercheurs au m2, le plus élevé au monde.


Nous croyons fortement que les zones proche orient, moyen orient et Afrique seront de futures grandes zones de croissance économique, car nous nous rapprochons de plus en plus d’un accord de paix entre Israël et les pays du golfe et ces derniers ont un besoin urgent de remodeler leur modèle économique qui ne sera plus viable à long terme.

En effet, leurs seules sources de revenus (pétrole et gaz) sont de moins en moins des sources de consommation, à cause des énergies renouvelables et d’un monde qui s’oriente vers une politique plus écologique. Ils n’ont pas d’autres choix que de diversifier leurs ressources financières vers le high-tech israélien et de créer un partenariat afin d’ouvrir à Israël tout le marché des pays musulmans pour les aider à rentrer de pleins pieds dans le nouveau monde en matière de santé, de digital, d’environnements, de traitements des eaux, sécurité, informatique etc…

Le Proche et Moyen Orient et l’Afrique pourraient devenir à terme un relais de croissance économique important et non négligeable.

À l’inverse, L’Europe est dans une situation délicate car elle n’a pas su prendre le virage des nouvelles technologiques et a massivement délocalisée sa production en ASIE due à l’attrait intéressant du faible cout de la main d’œuvre.

La BCE va maintenir ses taux directeurs proche de 0% et continuer d’injecter des liquidités abondantes et gratuites (QE), contenant par là même l’ampleur de la remontée des taux d’intérêt.

Attention, car le Conseil constitutionnel Allemand a déclaré que le programme d’aide de la BCE violait, en partie, la Constitution allemande. Dès lors, si dans les trois mois à venir, la BCE ne parvient pas à prouver le contraire, le rachat des dettes souveraines par la BCE deviendra illégal en Allemagne, mettant fin de facto à la « planche à billets » de la BCE.

Cet évènement pourrait relancer la crise de la dette publique, ce qui provoquerait un nouveau séisme économique, politique et financier.

Pour s’en sortir, l’Europe du Sud a 3 options à mettre en œuvre urgemment :

1/ Rapatrier toute sa chaîne de production, dans tous les secteurs, alléger sa dette sociale/public afin de dynamiser une population cajoler par les aides sociaux, alléger une masse salaire trop pesante.

2/ Faire revenir les chefs d’entreprises, les scientifiques, les familles fortunées en allégeant drastiquement la fiscalité des entreprises et des richesses.

3/ Investir massivement dans la recherche et développement dans les nouvelles technologies.

La grande question est : a-t-elle les hommes politiques à la hauteur pour les appliquer ? Je ne le crois plus et je pense qu’il est déjà trop tard !!!

À long terme :

Nous restons POSITIFS sur les valeurs technologiques, les indices actions US, les indices actions israéliens et les obligations de qualité (taux fixes, taux variables et perpétuelles).

Nous restons NEUTRES sur l’Europe avec une défiance sur l’Europe du sud, qui a continué à augmenter massivement leurs dépenses et donc leurs dettes. D’ici 2021, la dette publique devrait donc avoisiner les 140% du PIB en France, les 150% en Espagne et les 170 % en Italie.

Il faudra surveiller avec une grande attention, les taux d’intérêt des obligations d’Etat des pays du Sud ; nous pensons que les fonds spéculatifs n’hésiteront pas de saisir l’occasion prochainement de s’attaquer aux dettes des pays européens qui sont de plus en plus fragiles, en tête l’Italie et la France.

Le marché du crédit est porté par les nombreuses interventions des banques centrales, elles ont réussi à fluidifier le marché du crédit bien noté au travers des nombreuses injections de liquidités à un moment où les entreprises ont besoin de renforcer leur trésorerie par des nouvelles lignes de crédit. La qualité doit être privilégiée, car les taux de défaut devraient augmenter avec l’impact de la crise sur les bilans.

Les dégradations des notes des entreprises et des institutions financières comme Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings, de janvier à avril ont considérablement augmenté.

En conclusion, il est primordial que les investisseurs doivent prendre en compte dans leurs décisions d’investissement ce nouveau contexte de volatilité plus forte qu’avant la crise. La volatilité peut être source d’opportunités avec de nouvelles idées d’investissement et des points d’entrée plus attractifs.

Nous sommes là pour vous accompagner et réfléchir avec vous les meilleures stratégies d’investissements à adopter ; pour vous assurer un couple risque/rendement à la hauteur des enjeux qui s’offrent à nous dans un avenir incertain.


 
 
 

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