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Flash Coronavirus - 20 juillet 2020

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    warren u
  • 20 juil. 2020
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 juil. 2020

Les marchés d’actions fluctuent au gré des statistiques économiques, des résultats d’entreprises et des craintes que la recrudescence des contaminations à la Covid-19 et les nouvelles restrictions sanitaires viennent freiner le rythme de la reprise. L’indice CAC 40 continue à évoluer autour des 5000 points.


De plus, les économistes continuant d’abaisser leurs prévisions de récession. En 2020, celle-ci pourrait atteindre 3.5% au niveau mondial, près de 7% aux États-Unis et de 8% en Europe, 5% au Japon. Quant aux pays émergents, le rythme de croissance baisserait de 4% à 0%.

Selon les données du consensus IBES, les bénéfices des sociétés du S&P500 américain pourraient chuter de 44,1% au deuxième trimestre et ceux du Stoxx 600 européen de 53,9%. Les banques américaines JPMorgan et Citigroup ont lancé la saison des publications trimestrielles avec des résultats meilleurs qu’attendu grâce aux activités de marché et de trading.

Au regard des fondamentaux économiques actuels, il est clair que les indices actions sont surévalués, puisque le S&P500 se paye aujourd’hui 18 fois les résultats 2021.

Mais, attention, l’abondance de cash et des taux d’intérêts proche de zéro, change la réflexion, puisque les investisseurs recherchent par tous les moyens à dégager des rendements et ils n’ont pas d’autres choix que d’investir dans des actifs à risques. Seules les actions et les obligations peuvent offrir des rendements bien supérieurs aux rendements monétaires. Ce qui explique, en grande partie, les niveaux des marchés actions actuels. De plus, si un vaccin est trouvé, les marchés actions pourraient aller encore plus hauts mais il faut toute raison garder, rester vigilant et bien sélectionner les secteurs les plus porteurs à profiter de cette accélération du transfert de l’ancienne économie vers la nouvelle économie.

Pour le second semestre 2020 il faut rester sélectif et positif :

- Des signes précurseurs de reprise économique et les avancées médicales.

- Les projets d’élargissement des soutiens budgétaires et les montants cumulés des plans de soutien engagés par tous les pays sont sans commune mesure par leur ampleur.

- Les soutiens monétaires des banques centrales ont ramené le calme sur les marchés des dettes souveraines ou privées. Les assouplissements monétaires des banques centrales s’amplifient et « sans limite ». Au total, ils représentent le double des interventions lors de la crise de 2008-2009.

- Les taux d’intérêt à long terme vont rester artificiellement bas assez longtemps et justifient en partie la valorisation des actions par l’analyse de la prime de risque.

- Globalement, un bon déroulement de la levée des confinements.

- Les politiques économiques occidentales vont dans la bonne direction avec des baisses de TVA, de réindustrialisation, plus de santé, d’environnement et plus de relocalisation tous secteurs confondus.

Merci à toutes les banques centrales de nous avoir momentanément sauvé d’une crise financière sans précèdent !!!

Les banques centrales sont terrifiées par la déflation et viennent de dégainer en un temps record la plus grosse artillerie financière et fiscale de l’histoire. Nous pensons que cette réponse coordonnée dont l’ampleur est totalement inédite va fortement profiter aux actions et aux obligations car les banques (inondées de cash) et les investisseurs vont chercher par tous les moyens des rendements, donc ils se tourneront inévitablement vers des actifs à risques et avec la réindustrialisation des économies occidentales, l’inflation fera son retour pour le second mandat TRUMP, dans le cas de sa réélection, les taux remonteront et l’arme monétaire sera de nouveau utilisable en cas de nouveaux chocs politiques, économiques ou géopolitiques.

LES BANQUES SONT LES GRANDES GAGNANTES DE LA CRISE SANITAIRE DU COVID-19.

Gros succès pour le dernier TLTRO (Targeted Long Term Refinancing Operation) de la Banque centrale européenne, qui vient de mener la plus grande opération de refinancement de son histoire.

742 banques ont demandé plus de 1.300 milliards d'euros de TLTRO. Du jamais vu pour ces prêts ciblés de long terme, qui offrent des conditions de financement avantageuses aux établissements bancaires qui prêtent aux entreprises et aux ménages. C’est-à-dire un déluge d’argent représentant la plus grosse opération de refinancement de l'histoire de la BCE, deux fois et demie plus importante que le précédent record de mars 2012.

L'offre était en effet particulièrement incitative. Les établissements qui ont souscrit ces TLTRO se verront appliquer un taux d'intérêt négatif. Autrement dit, la BCE va payer les banques pour qu'elles prêtent à leurs clients et le niveau de cette rémunération, - 1 %, est totalement inédit.

Le TLTRO se présentait jusqu’ici sous forme de prêts de moyen terme accordés aux banques mais qui, “roulés” à chaque échéance, se transforment de facto en prêts long terme (c’est désormais le cas avec l’allongement de la maturité à 10 ans) et pourquoi pas les transformer, un beau jour, en prêts perpétuels.

Cette nouvelle vague de TLTRO vient en effet compléter le spectaculaire dispositif de la BCE pour lutter contre les conséquences du coronavirus sur l'économie européenne. Ces 1.310 milliards s'ajoutent aux 1.350 milliards du programme d'achat urgence pandémie de l'institution de Francfort, qui a permis d'inonder de liquidités le marché des obligations d'États et d'entreprises. A noter qu’une partie de ce TLTRO colossal pourrait être investi dans l’immobilier.

Il est clair que les banques feront plus de marge en continuant de réduire les risques… ce qui n’est rien d’autre que la base de leur métier.

Bonnes nouvelles pour les banques américaines car après un long lobbying de Donald Trump et du Parti républicain, les autorités américaines de régulation bancaire ont assoupli la "règle Volcker" mise en œuvre après la crise financière de 2007-2009, qui restreignait la capacité des banques à s'engager dans des investissements risqués avec l'argent de leurs clients.

La société de biotechnologie américaine Moderna a annoncé que le vaccin expérimental contre la Covid-19 a permis le développement d'anticorps chez l’ensemble des 45 personnes ayant participé à son étude clinique de phase 2 et que la phase 3 (la dernière avant une éventuelle commercialisation) allait commencer dès le 27 juillet et faire appel à 30 000 personnes aux Etats-Unis.

En conclusion, les investisseurs se projettent sur l’année 2021.

Les risques reposent sur l’intensité de la reprise économique, sur les résultats en 2021 et les élections américaines de novembre 2020 qui seront déterminantes pour les prochaines années. Elles devront valider le scénario positif sur les marchés financiers avec la réélection de TRUMP ou installer le doute avec la nomination de BIDEN.


Nous conservons une opinion POSITIVE sur les valeurs technologiques, les indices actions US, les indices actions Israéliens et les obligations de qualité taux fixes, taux variables et les perpétuelles.

Malgré sa forte hausse depuis le début de l’année, le secteur technologique continuera à surperformer le marché en général car le secteur a été soutenu par ses attributs de qualité, y compris des bilans solides et des marges bénéficiaires élevées, ainsi que par la résistance de ses bénéfices.

La diversification géographique et sectorielle doit être privilégiée pour profiter du rebond des secteurs cycliques et financiers dans le contexte de reprise de l’activité au côté des secteurs de croissance (technologie et santé) ayant mieux performé dans la période de confinement.

Nous changeons de recommandation de NEGATIVE à NEUTRE sur les indices actions européens et les obligations à hauts rendements, car les perspectives d'évolution des bénéfices des entreprises européennes ont cessé de se dégrader après plusieurs mois de révision à la baisse. L’abondance de liquidités joue un rôle de stabilisation et le sentiment des investisseurs est encore loin de l’euphorie et oscille entre pessimisme et scepticisme au sujet de l’évolution de la crise sanitaire et de la reprise économique.

Cependant nous sommes ACHETEURS sur les actions et les obligations des banques et assureurs de la zone Euro.


Au total, il est primordial que les investisseurs doivent prendre en compte dans leurs décisions d’investissement ce nouveau contexte de volatilité plus forte qu’avant la crise.

La volatilité peut être source d’opportunités avec de nouvelles idées d’investissement et des points d’entrée plus attractifs.

Nous sommes là pour vous accompagner et réfléchir avec vous les meilleures stratégies d’investissements à adopter ; pour vous assurer un couple risque rendement, à la hauteur des enjeux qui s’offrent à nous dans un avenir incertain avec les élections américaines.

 
 
 

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