Flash Market Hebdo - 25-29 mai 2020
- warren u
- 3 juin 2020
- 3 min de lecture
La réouverture de l'économie mondiale, a porté les indices actions tout au long du mois de mai : le Dow Jones a enregistré une hausse mensuelle de 4,3%, le Nasdaq de 6,8% et le S&P 500 de 4,5%. En Europe, l'indice parisien CAC40 est en hausse de 0,52%, l'indice européen gagne 2,56%. Les investisseurs sont rassurés sur l’évolution positive de la pandémie, les annonces de levée des mesures de confinement dans de nombreux pays et la perspective d'une reprise prochaine de l'économie.
Seul élément négatif à retenir, c’est la détérioration des relations entre la Chine et les Etats-Unis sur la gestion de la crise sanitaire, de l’application de l’accord commercial de phase 1 et du projet chinois de loi de sécurité nationale destinée à Hong Kong. Mais TRUMP a calmé le jeu vendredi soir, puisqu’il n’a pas annoncé d'éventuelles taxes douanières, sa priorité reste la réouverture de l'économie.
Graphique DOW JONES:

Le marché du pétrole a poursuivi son redressement pour clôturer vendredi à 35.50$ sur le WTI, un plus haut depuis 3 mois, avec la baisse de la production des pays producteurs de pétrole et des stocks hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis de 5 millions de barils (contre +1,151 million attendu par le consensus). La hausse du trafic aérien en Asie et des réservations domestiques aux Etats-Unis ont eu pour conséquence de faire remonter fortement les prix du kérosène.
Le marché du crédit profite des déclarations des banques centrales à propos d’autres interventions pour soutenir le financement bon marché de l’économie.
Au niveau des statistiques économiques :
- L'indice IFO du climat des affaires en Allemagne a progressé de 74,3 en avril à 79,5 en mai (contre 78,3 pour le consensus); les entreprises se montrent plus optimistes avec la levée progressive des mesures de confinement.
- L’inflation de la zone euro, en première estimation, est ressortie à +0,1% en mai 2020, après +0,3% en avril.
- Le produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre en France chute de 5,3% après s'être effrité de 0,1% au trimestre précédent.
- Chute des dépenses des ménages américains de 13.6% en Avril mais les revenus des ménages ont dans le même temps augmenté de 10,5% grâce aux diverses aides apportées par les autorités, ce qui démontre que les économies des Américains sont à un plus haut historique, avec un taux d'épargne des ménages à 33%. Cela pourrait favoriser une reprise de la consommation une fois que l'économie sera rouverte.
- Aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan est ressorti à 72,3 en mai contre 71,8 en avril et un consensus Reuters de 74.
- L'activité du secteur manufacturier en Chine a progressé de manière inattendue à 50,7 le mois dernier, contre 49,4 en avril, revenant au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité, grâce notamment à la forte hausse de la production alors que les entreprises du pays ont repris leur activité et que les chaînes d'approvisionnement se sont stabilisées.
Stratégie d’investissements
L'exposition aux actions est d'environ 30%, une pondération prudente, mais de conviction. Nous privilégions les secteurs qui connaissent encore de la croissance et dont les perspectives nous semblent prometteuses : la santé, la biotechnologie, la technologie. D'un point de vue géographique, nous ciblons essentiellement les Etats-Unis. En revanche, nous sommes très peu exposés aux actions Européennes, car les bilans des entreprises sont globalement moins solides qu'aux Etats-Unis et surtout les secteurs que nous privilégions sont nettement moins présents en Europe qu'aux Etats-Unis, ce qui confirme que le couple attractivité sectorielle/qualité est bien plus favorable aux Etats-Unis qu’en Europe.
Sur les marchés obligataires, notre exposition est concentrée sur le compartiment de l'Investment Grade, dont les bilans solides et les entreprises représentées sont suffisamment diversifiées. Par contre, nous sommes moins exposés sur les obligations à hauts rendements en raison du risque trop important, de défaut.
Nous conservons une opinion POSITIVE sur les valeurs technologiques, les indices actions US, les indices actions Israéliens et les obligations de qualité taux fixes, taux variables et les perpétuelles.
Nous conservons une opinion NEUTRE sur l’Europe et les obligations à hauts rendements qui pourraient souffrir des vagues de licenciements et de faillites à venir.
En conclusion, il est primordial que les investisseurs doivent prendre en compte dans leurs décisions d’investissement ce nouveau contexte de volatilité plus forte qu’avant la crise. La volatilité peut être source d’opportunités avec de nouvelles idées d’investissement et des points d’entrée plus attractifs.
Nous sommes là pour vous accompagner et réfléchir avec vous les meilleures stratégies d’investissements à adopter ; pour vous assurer un couple risque rendement, à la hauteur des enjeux qui s’offrent à nous dans un avenir incertain.






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